6 juin, une date de libération

L’Europe sera libérée et avec elle le jazz aussi

La guerre fait rage dans les pays d’Europe, puis une accalmie se fait sentir en France avec l’occupation allemande. Les temps sont durs, les gens sont tristes, les familles pleurent un mari ou un enfant décédé. 

Seule source de bonheur, la musique. On en écoute comme on peut à la radio, mais impossible de danser toute la nuit en festoyant. Il faudra attendre que les américains libèrent notre beau pays pour entendre raisonner de nouveaux les belles sonorités jazz.

A la libération le jazz est partout, il apporte un espoir de renaissance, un désir d’aller de l’avant vers un autre monde dans lequel il n’y aurait pas de guerres. 

Le jazz réunit petits et grands, il est dans tous les bars, dans toutes les bouches.

Il puise sa source aux Etats-unis puis se développe en Europe, et les américains ont ramené avec eux des morceaux à écouter en boucle comme les titres de Glenn Miller par exemple.

A cette époque Django Reinhardt, étant brûlé sur certaines parties de son corps, n’est pas mobilisé. Il continue donc de se produire dans la zone occupée. Après la guerre il continuera de jouer en s’inspirant du be-bop.

On peut également écouter à cette période les morceaux de Louis Armstrong ou encore l’âge d’or de Duke Ellington.