Jazz à Vienne : l’heure du bilan

Le festival Jazz à Vienne, considéré comme étant le premier festival de jazz en France, s’est clôturé samedi dernier. Maintenant, pour les organisateurs du festival, l’heure est au bilan.

Pour cette 32e édition, Stéphane Kochoyan, le nouveau directeur du festival Jazz à Vienne, a choisi de faire la part belle à toute une nouvelle génération d’artistes. Sans aucun doute, ce cru 2012 restera comme l’une des éditions les plus abouties et les plus travaillées.

 

Comment alors expliquer la baisse de fréquentation du festival, significative malgré tout, alors que le festival continue de se maintenir à un niveau très élevé ? Seuls 85 000 festivaliers étaient présents à Vienne cette année, contre 97 000 l’année dernière. C’est donc un recul de 12.5% que doit accuser le festival, trois jours après la clôture de Jazz à Vienne.

 

Alors, de quel côté chercher les explications de cette baisse de fréquentation ? Sans trop hésiter, les organisateurs du festival évoquent le temps maussade et la pluie, qui auront perturbé pas moins de quatre soirées. Ainsi, la soirée Gospel s’est déroulée sous une pluie battante, et moins de 2000 courageux festivaliers auront bravé les intempéries pour aller écouter les artistes sur scène.

 

Le contexte de crise n’est également pas en reste, et est également évoqué comme explication à cette baisse de fréquentation. En témoigne une hausse de la fréquentation des concerts gratuits organisés dès midi : près de 160 000 spectateurs se sont ainsi retrouvés dans les Jardins de Cibèle pour venir écouter les nouveaux talents de la scène jazz.

 

Financièrement, l’association organisatrice du festival y trouve malgré tout son compte. Ne doutons donc pas qu’une édition aussi fabuleuse que celle-ci attende les festivaliers pour l’année prochaine.