Ibrahim Maalouf fiché par interpol et retenu gare du Nord par des policiers

Le musicien devait se rendre à Londres pour un concert mardi dernier, après avoir joué au grand journal la veille au soir pour les victimes du 13 novembre, mais fut retenu par des policiers dès son passage à la douane.

Lors de son enregistrement, le passeport du trompettiste affichait "Interpol Positif", ce qui l'a amené en garde à vue durant deux heures, retardant le concert du soir. Le musicien a pu retrouver sa liberté après que les policiers se soient rendus compte du mal entendu impliquant Maalouf dans une affaire de sécurité nationale.

Oui Mais...

Une fois arrivé dans le train direction Londres, trois agents de la douane forcèrent le musicien à descendre du véhicule, ces derniers en colère contre les publications Facebook du musicien qui avait expliqué sa garde à vue sur le web. Fort heureusement, les douanier finirent par laisser le musicien se rendre à destination ce qui sauva le concert londonien de justesse.

Ibrahim Maalouf aurait expliqué au magazine Clique : « Je comprends l’ambiance actuelle et le sentiment de peur qui nous habite tous d’ailleurs, qui peut – et c’est légitime – mener à une forme de paranoïa. Si la police ne fait rien on dit " mais que font-ils pour nous protéger ? " mais s’ils font quelque chose, on leur reproche d’être trop sévères. Je ne leur reproche rien. En revanche, je reproche à Interpol, (car j’en suis intimement convaincu) de faire un peu de zèle, et de s’engouffrer sur des terrains qui n’ont pas grand sens »

Nous n'en savons pas plus pour le moment sur la raison pour laquelle le musicien serait fiché interpol. Retrouvez néanmoins sa parution au Grand Journal, le lundi précédant les attentats :