L’électro-swing : la musique typique de la fête

Le soleil se couche, les citadins sortent. Pour animer les soirée de Paris, Berlin et même Londres, quoi de plus original qu’une bonne bouchée d’electro-swing.

L’arrivée de l’électronique dans le monde de la musique n’a laissé personne indifférent. Même pour le jazz et le swing, qui a connu une popularité certaine durant les années 30 jusqu’aux années 60. L’évolution du jazz a fondé de nouveaux mouvements musicaux, allant du jazz manouche, au cool jazz, en passant par le Bebop, Hard bop et même freejazz.

Les années 90 à 2000 marquent l’arrive fulgurante de l’électronique et des adaptations des mouvements aux machines. Très vite, le swing s’est approprié cette nouveauté pour en créer un mouvement rythmé, frais, dansant, groovy : l’électroswing. Ce genre musical s’insipire des références du jazz, et du swing, pour les combiner avec le mouvement électronique house, et dance music. Des artistes des années 90 comme DOOP ont lancé cette nouveauté, avec succès. Son véritable essor a officiellement démarré dans les années 2000, avec G-swing, Parov Stelar, et surtout Caravane Palace.

 
Aujourd’hui, Caravane palace reste le n°1 de l’électro-swing actuelle. Au côtés du groupes sont nés d’autres nouvelles bandes, comme Lyre de temps, Gramophonedzie, Chinese Man, Analogik…  Très vite, les soirées urbaines se sont transformées en véritables nuits de fête, grâce à l’incroyable énergie que ce mouvement dégage. On pourrait presque penser à des soirées burlesques, avec des vêtements colorés, à l’ancienne, et une forte dose de maquillage. Dernièrement, la ville paris proposait le vendredi 13 janvier une soirée conçacrée à l’électro-swing, au Electro Swing Club, acceuillant Grant Lazlo et Kid Supreme.

 

 
Toujours un peu discret dans le monde de la musique, l’electro-swing promet un future positif, alliant musique actuelle et ses machines et instruments typiques du swing traditionnel.