Release party : Kami Octet - Une Musique Populaire

Release party : Kami Octet - Une Musique Populaire

Le grand ensemble Kami Octet, dirigé par le compositeur et guitariste Pascal Charrier, présente son deuxième album « Workers, Une musique Populaire ». Lier le monde du travail, des travailleurs, celui des opprimés au jazz est l’axe central de cet opus. Un hommage aux musiciens qui ont posé les premières pierres de cet édifice, coloré de bleu les notes des morceaux qu’ils nous arrivent encore d’entendre ou de fredonner plus d’un siècle plus tard.

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Workers, une musique populaire

Lier le monde du travail, des travailleurs, celui des opprimés au jazz est l’axe central de ce nouvel opus du Kami Octet dirigé par le compositeur et guitariste Pascal Charrier. Enregistrées en janvier de cette année au Théâtre Durance à Château Arnoux Saint-Auban, les 6 plages de cet album de jazz, car c’est bien de cela qu’il s’agit dans sa dimension éminemment populaire, constituent un hommage aux musiciens qui ont posé les premières pierres de cet édifice, coloré de bleu les notes des morceaux qu’ils nous arrivent encore d’entendre ou de fredonner plus d’un siècle plus tard. Pour Pascal Charrier, il ne fait aucun doute que le jazz, ce rituel collectif empathique, est une expression populaire de haut vol.

Narratif, cet album raconte notre monde, ses petits bonheurs et sa brutalité. Il s’ouvre par Le Bal du Dimanche, un titre joyeux, enjoué, malicieux qui nous entraine dans la danse jusqu’à The Child, beaucoup plus intérieur pour ne pas dire introspectif ou grave. Le Printemps nous ramène à l’extérieur. Il ouvre les fenêtres et les cœurs au rythme d’une marche ou d’une procession. Avec Strike, on rentre à l’usine. 14 minutes au charbon cadencées dans un corps à corps avec la machine jusqu’à ce que tout s’emballe ou ne déraille et que le corps à corps ouvrier machine porté par la voix d’Emilie Lesbros laisse place à la lutte des classes. La Mémoire des Vaincus au titre emprunté au roman de Michel Ragon, met en musique avec une pointe de nostalgie les espoirs déçus, douchés, lavés d’un monde qui a de plus en plus de mal à entretenir l’illusion de sa bienveillance. Au loin, en tâche de fond, une petite lumière sans interaction directe avec l’utilisateur continue tout de même de briller. Un titre qui annonce naturellement le suivant et dernier : l’Espoir. Comme si au-delà de du manichéisme de la vie, nous avions la nécessité de faire société ensemble.

Baba Squaaly