Lila-May : 17 ans et déjà la révélation jazz-pop de son époque !

Lila-May : 17 ans et déjà la révélation jazz-pop de son époque !

À 17 ans à peine, alors que d’autres révisent leurs épreuves de terminale, Lila-May trace déjà sa route avec l’assurance tranquille de celles qui savent où elles vont.

Depuis la sortie de son premier EP Out of Time le 17 octobre dernier, la jeune chanteuse affole les compteurs : plus d’un million de streams sur Spotify, deux passages en #1 de la playlist JazzClub et une communauté TikTok qui dépasse désormais les 55 000 abonnés pour plus de 3,4 millions de likes.

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Un démarrage fulgurant qui n’est pas dû au hasard !

Née dans le 95 puis installée près d’Angers, Lila-May grandit dans une famille où la musique est une langue maternelle. Elle écrit très tôt ses propres chansons, dans un anglais maîtrisé, et les façonne avec son frère aîné dans une chambre transformée en petit studio artisanal. Piano, guitare, ukulélé : elle compose tout, expérimente, cherche son timbre. Et rapidement, quelque chose accroche. On y entend cette fraîcheur juvénile, mais aussi une maturité troublante, une manière de phraser qui rappelle la lumière d’une Amy Winehouse des débuts, solaire plutôt que tourmentée, tournée vers l’éclat plutôt que vers l’ombre.

Elle se nourrit autant de Billie Eilish, Sabrina Carpenter ou Laufey, que d’Elvis Presley, Ray Charles ou Frank Sinatra—une hybridation rare pour son âge, mais qui explique l’évidence stylistique de Out of Time.

Avant cet EP, un premier single, « Ain’t Going Anywhere », crée l’étincelle sur TikTok.

Avec Out of Time, Lila-May franchit un cap. Le projet, enregistré à Angers avec la complicité de son frère, rassemble six titres, dont deux reprises — « History Repeating » et « Dream A Little Dream Of Me » revisité avec une élégance désarmante. À travers ces morceaux, elle réussit un équilibre délicat : embrasser l’esprit du jazz sans jamais paraître figée dans le passé, propulser une esthétique vintage au cœur de l’ère des réseaux sociaux, et séduire une génération qui ne demande qu’à découvrir quelque chose d’unique.

Ce qui frappe, c’est cette capacité à réconcilier le temps long du jazz et la vitesse du monde actuel, comme si les deux dialoguaient naturellement dans sa voix. Une voix pleine de nuances, droite, sans maniérisme, qui trouve déjà sa place dans les playlists et dans les chorégraphies du web sans jamais sacrifier l’authenticité du genre qui l’inspire.

Lila-May ne fait que commencer, et pourtant, elle occupe déjà une place inattendue : celle d’une artiste capable de présenter ses propres compositions et de faire redécouvrir des standards à un public qui ne les avait jamais croisés. Une jeune musicienne qui pourrait bien devenir l’un des visages essentiels de cette nouvelle vague jazz-pop qui, loin d’être rétro, redonne un souffle nouveau à une tradition.