Alexandre Furnelle et Daniel Stokart en "Voyages Immobiles" avec Kaléidoscopes

Alexandre Furnelle et Daniel Stokart en "Voyages Immobiles" avec Kaléidoscopes
Kaléidoscopes propose un deuxième album onirique. © Facebook

Le duo belge dévoile un nouveau disque aussi onirique qu'audacieux, entre reprises et compositions originales.

C’est un voyage intense et poétique en 11 morceaux. Avec "Voyages Immobiles", Kaléïdoscopes confirme qu’il porte bien son nom. Composé d’Alexandre Furnelle et Daniel Stokart, les deux belges proposent avec cette formation une virée en musique dans leur univers traditionnel mais si surprenant. Dévoilé en novembre dernier, il succède à leur dernier disque éponyme paru en 2020.

L’auditeur se retrouve d’abord "Au Bord de l’Eau", avec cette introduction onirique qui débute avec les notes de de contrebasse d’Alexandre Furnelle. Le violon de Nicolas Draps retentit ensuite, puis Laurence Genevois, Thomas Engelen et Peter Hertmans font leur entrée dans ce paysage chimérique dépeint par la musique. Une belle entrée en matière dans ce voyage auditif, qui navigue entre productions originales et reprises. La quatrième piste du disque, "Tutu", est une reprise du titre du trompettiste américain Miles Davis. Sorti en 1986, Kaléïdoscopes propose aussi une version des plus audacieuses marquée par ces entêtantes notes de contrebasse.

Le duo belge et son quartet reprennent aussi "Blue in Green" de Miles Davis et Bill Evans sorti en 1959. Il revisite aussi deux titres du contrebassiste américain Charlie Haden, "Nightfall" et "Our Spanish Love Song", ainsi qu’une "Sarabande" de Bach. Avec "Voyages Immobiles", Alexandre Furnelle et Daniel Stokart continuent de jouer sur la nuance et les couleurs avec différentes atmosphères, proposant ainsi une véritable virée pleine d’onirisme.