Bernhoft, Choices + Cmon Talk

Une trouvaille du blog mysoul, à retrouver en intégralité sur www.mysoul.fr

Voilà déjà plusieurs semaines que j'ai littéralement craqué sur le nouvel album de Bernhoft, "Solidarity Breaks", et que je ne cesse de me répéter que bon sang, c'est vraiment trop bon pour ne pas lui accorder la place qu'il mérite dans ces pages. Ironie du sort, je viens d'apprendre que ce dernier était de passage à Paris il y a deux jours pour participer à l'enregistrement de "One Shot Not". Preuve s'il en est que les programmateurs de l'excellente émission d'Arte sont, eux aussi, au fait de l'actualité musicale, capables de nous dénicher les pépites les plus underground. Enfin, underground, c'est vite dit, car si ici, Bernhoft est un quasi inconnu, c'est un musicien déjà bien implanté dans la partie Nord de l'Europe, signé chez Universal Music Norway, et possédant déjà un sacré background, ayant fait ses classes au sein du groupe Rock Span, avant de publier un premier album en 2008, "Ceramik City Chronicles", qui débuta dans le top 5 des meilleures ventes en Norvège.

Après s'être taillé une réputation de véritable bête de scène grâce à une série de concerts où il se présentait seul, accompagné d'une guitare, d'un synthé et d'une pédale sampler, Bernhoft a publié, début 2011, son deuxième album, "Solidarity Breaks", sujet de notre étude du jour.

 

Notre valeureux homme orchestre y déploie des trésors d'ingéniosité, dans un registre éclectique qui oscille entre Pop, Soul, Blues et Funk. Un mélange de genre explosif, un cocktail de sonorités qui font de cet œuvre un véritable casse-tête à décrire. Sur le titre d'ouverture, "Sing Along", on pense à un mashup entre Lenny Kravitz, Stevie Wonder, Jamie Lidell et Bruno Mars, par exemple. Survolté, ce titre n'est que la porte d'entrée vers un répertoire d'une richesse infinie. Sur "Choices", on pense soudain à ce à quoi aurait pu ressembler une collaboration entre John Mayer et à Maroon 5, par exemple. Ici, le titre interprété sur scène, dans sa version acoustique (notez sa dextérité dans sa manière de fabriquer un morceau en direct, en switchant de guitare en un rien de temps).

 

 

 

A écouter d'urgence également, l'ultra efficace "Control", sorte de relecture du "Crazy" de Gnarls Barkley, qui permettra peut être à Bernhoft de bientôt faire succomber l'Europe entière à son Pop/Funk enfiévré.

Retrouvez le live de Bernhoft dans One Shot Not sur Arte Live Web.

L'album "Solidarity Breaks" en écoute intégrale sur 95rpm.

L'actualité de Bernhoft à suivre sur son site officiel, sa fanpage Facebook et son Twitter.

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