Du haut de ses 80 ans, Ahmad Jamal est l’un des derniers grands jazzmen des années 50-60 encore vivant. Il est considéré par ses pairs comme un véritable génie du piano et une source d’influence. Surnommé « Ahmad le magnifique », il distille une musique à mi chemin entre la culturel afro-américaine et le jazz européen.
Né en 1930 à Pittsburg, il débute sa carrière de musicien en jouant dans les night-clubs de sa ville. Mais le succès déboulera en 1958, avec son trio composé d’Israel Crosby et Walter Perkins. « But Not for Me » remporte un succès retentissant : l’album se vend à plus d’un million d’exemplaires. Miles Davis reprend alors un de ses titres, « Ahjmad Blues ». Quelques années plus tard, Ahmad Jamal disparait du devant de la scène dans les années 70 pour revenir en grande forme dix ans plus tard.
Multipliant les concerts et les enregistrements, il s’exerce à diverses expérimentations, comme le piano électrique, le vibraphone, et s’entoure de percussionnistes. Depuis les années 1990, il demeure très actif sur la scène jazz et a stabilisé son trio composé de James Cammack (basse) et Idris Muhammad (batterie).
Ahmad Jamal sera à l’Olympia le 2 juillet, à Jazz à Vienne le 4, au Nice Jazz Festival le 12 en compagnie de Roy Hargrove et Wynton Marsalis, à Marseille dans le cadre du festival Jazz des 5 Continents le 21 juillet, à Marciac le 8 aout, à Ramatuelle le 16,…
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