Rhino Jazz(s) Festival : Ludovic Chazalon revient sur les spécificités du Rhino

Rhino Jazz(s) Festival : Ludovic Chazalon revient sur les spécificités du Rhino
Le Rhino Jazz(s) Festival vient de débuter.

Le directeur artistique du festival était interrogé par Benoit Thuret.

Ludovic Chazalon est le directeur artistique du Rhino Jazz(s) Festival qui a débuté le 1er octobre et qui se poursuivra jusqu'au 22 octobre prochain. Le Rhino Jazz(s) Festival, c'est 43 concerts, 23 jours de concerts, 21 communes ce qui permet d'offrir au public un panel de lieux très différents et d'accueillir des artistes tous aussi variés. Interrogé par Benoit Thuret sur les ondes de Jazz Radio, il est revenu sur ce qui fait la particularité de cette manifestation.

"Le Festival, c'est 29 communes ou salles de concerts partenaires dont la métropole de Saint-Etienne et une petite partie de la métropole de Lyon. C'est un panorama de lieux avec une volumétrie très différente. Il y a une petite église de 100 places et le lendemain l'Opéra de Saint-Etienne. C'est un cheminement qui nous plaît énormément et qui nous permet d'accueillir des artistes et de travailler avec eux sur des formes musicales uniques. Dans certaines villes de petite taille, le concert du Rhino est un peu le concert de l'année et il est attendu. Et cela créé un engouement magnifique."

Au Rhino, on aime les suprises

Si, cette année, le Rhino Jazz(s) Festival accueille des artistes du calibre de Chucho Valdés ou d'Ibrahim Maalouf, l'une des particularités du festival, c'est aussi de faire découvrir des artistes avec un côté dénicheur de talent assumé. Et c'est encore une nouvelle fois le cas cette année avec, en plus, une nouvelle innovation sur le lieu de certains concerts.

"Oui, c'est dans l'ADN du festival depuis sa création. C'est encore le cas pour cette édition avec Jim Bauer qui se produira en trio. Car le Rhino, ce sont les jazz d'aujourd'hui mais c'est aussi la possibilité de faire un pas de côté, c'est-à-dire d'aller dans des musiques qui sont très très proches des influences jazz. C'est le cas avec Jim Bauer qui a une voix qui est très étonnante, on a l'impression d'avoir un bluesman sur scène. Une autre artiste importante dans la programmation c'est Yilian Cañizares qui sera en trio à Monistrol-sur-Loire dans un nouveau partenariat que l'on mène avec la communauté de communes des Marches du Velay et la société Barbier qui est un des leaders mondiaux du retraitement des matières plastiques. Et le concert sera organisé au sein même d'un des lieux de stockage de l'entreprise dans un décor fabuleux. On aime que le Rhino se déplace dans le milieu industriel, des des lieux de production pour organiser un concert. L'idée c'est que cela soit nouveau pour l'artiste et le public."

Cela devrait clairement être une réussite !

Si tout cela a évidemment un coût, le Rhino Jazz(s) Festival fait très attention à sa politique tarifaire avec de nombreux concerts à 15 ou 20 euros. C'est un des partis-pris du festival comme l'explique Ludovic Chazalon.

"C'est très important de le souligner. Nous tenons à avoir des tarifs abordables. On tient à ce que le public qui nous est fidèle puisse continue rà assiter aux concerts du Rhino avec des budget qui soient cohérents."

C'est tout à l'honneur du festival et surtout cela permet au public de pouvoir profiter de nombreux concerts mis en place durant la durée de la manifestation !