Une nuit blues particulière aux Nuits de Fourvière

Ce samedi la nuit Blues des Nuits de Fourvière s'est déroulée dans une ambiance singulière. C'était le premier concert du festival depuis l'attentat de Nice.

En accord avec la déclaration du Préfet du Rhône, les organisateurs des Nuits de Fourvière avaient pris la décision de ne pas annuler les spectacles du week-end. 

C'est ainsi dans une ambiance singulière que s'est déroulée la Nuit Blues du festival ce samedi 16 juillet avec cependant un objectif : célébrer la vie et la culture.

Une volonté affirmée par le directeur du festival, Dominique Delorme, au cours d'un discours en ouverture. Ce dernier, en lieu et place de la minute de silence prévue pour rendre hommage aux victimes, a demandé au public une minute d'applaudissement, du bruit, pour rappeler la vie avant que Raphaël Imbert, saxophoniste, ouvre la soirée d'un solo.

Accompagné de la chanteuse Marion Rampal, Raphaël Imbert a navigué entre jazz et blues tout en rendant hommage à l'activiste Paul Robeson.

Ils ont été suivis ensuite par le blues solaire d'Eric Bibb et Habib Koité. L'américain et le malien, qui collaborent ensemble depuis dix ans, ont scellé leur amitié dans un album enregistré à Bamako et intitulé Brothers in Bamako. On voyage alors entre les Etats-Unis et le Mali avec un blues qui célébre la rencontre et rend hommage aux racines du genre.

Enfin la soirée s'est conclue avec le grand Taj Mahal. Le bluesman américain âgé de 74 ans a fait varier les instruments. Voyageur infatigable il a conté ses aventures au public des Nuits de Fourvière, conquis.