Les Victoires du Jazz ont été dévoilées hier soir, jeudi 25 Octobre à la Sacem

Les palmarès ont été décernés dans une cérémonie à Neuilly-sur-Seine. Le pianiste Laurent de Wilde et la chanteuse Cécile McLorin-Salvant font partie des musiciens primés.

Après la nomination faite en juin, les prix des lauréats des Victoires du Jazz ont été décernés hier soir, 25 Octobre lors de la cérémonie qui a eu lieu à l'auditorium Debussy-Ravel de la Sacem à Neuilly-sur-Seine.

 

Parmi les nommés au palmarès de l’Artiste de l’année se trouvaient Tony Allen, Sophie Alour et Laurent de Wilde.

C’est Laurent de Wilde qui a été primé. Une manière de reconnaître l’intense activité de celui qui avait reçu le prix révélation du Jazz il y a vingt ans et qui a poursuivi son parcours sans arrêt en explorant diverses voies. Depuis son très soigné « New Monk Trio »  (dont l’Académie du Jazz l’a consacré comme Disque français de l’année en 2017)  jusqu’à la réalisation de l’album « Thanks a Million »  du trompettiste Eric Le Lann et le pianiste Paul Lay, en passant par l’écriture de son livre « Les fous du son » (Grasset 2016).

En ce qui concerne la catégorie « Artiste qui monte », David Enhco, Naïsam Jalal et Fred Nardin ont été nommés, étant David Enhco le destinataire du prix.  Cet héritier de Didier Lockwood (dont il était son beau-fils), réalisant plusieurs projets entre jazz et classique, a reçu aussi le prix du Groupe de l’année avec son big band Amazing Keystone.

Le lauréat de Voix de l’année 2018 a été quand à lui décerné à la chanteuse et parolière franco-américaine Cécile McLorin Salvant, nommée aux côtés de Camille Bertault et Sandra Nkaké. Ce prix renforce la consécration de Cécile McLorin Salvant qui s’est déjà vu décerner deux Grammy et le prix Django Reinhardt 2017.

Dans la catégorie « Album sensation », les nommés ayant été "Dadada" de Roberto Negro, "Interplay" de François Moutin et Kavita Shah et "Tribute to Charlie Haden" de Imbert, Ceccarelli et Pieranunzi, où le choix a du être sans doute très dur, est retombé à « Dadada » de l’italien Roberto Negro. Les risques mélodiques et rythmiques ont été récompensés avec ce prix, ce qui est sans doute une bonne nouvelle.

Finalement, le lauréat de  « l’Album inclassable » a été décerné à "Music is my Hope" de Raphaël Imbert qui était en compétition aux côtés de "Butter in my brain" de Claudia Solal et Benjamin Moussay, et "La Chose commune" de La Chose commune (direction : Emmanuel Bex)

D’autres palmarès des professions liés au Jazz ont été également décernés comme celui de programmateur de l’année qui est revenu à Pierrette Devineau (Paris Jazz Festival, Belle-Île en Jazz), de producteur de spectacles/tourneur, à Marion Piras (Inclinaisons), d’ingénieur du son de l’année, à Philippe Teissier du Cros (PTDC Music, Studio Boxon), homme/femme de médias de l’année, qui a été décerné à Nathalie Piolé (France Musique) et le label de l’année à La Buissonne.

 

Rodha Scott a ses 80 ans, et toujours active avec son Lady Quartet, a, quand à elle reçu la Victoire d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.